Le projet

« Rituel ancestral africain qui se veut prendre la forme de discussion, de conte ou témoignage. Un palabre est un espace de paroles dédié et adressé à une communauté, un village ou une assemblée. Se célébrer, se la raconter, faire le deuil, agir en responsabilité au nom du Je et/ou du Nous ». Bintou Dembélé

Bintou Dembélé a à cœur de mettre en lumière les cultures minoritaires. Sous la forme de palabres, elle entend créer un temps de discussion collectif avec des artistes de disciplines différentes pour réfléchir sur ce qui constitue « les nouveaux courants de cultures populaires des périphéries. » Le/s Palabre/s, ce sont les “pas de côté” qui accompagnent tous les spectacles qu’elle présente en France et à l’étranger.

Ce sont ces scènes artistiques périphériques d’outre-mer qui sont composées d’artistes, philosophes, chorégraphes, musiciens, danseurs, que Bintou invite lors de ces représentations pour mieux nous questionner, pour mieux nous faire entendre et voir ceux et celles qu’on n’entend pas, pour nous amener à prendre conscience que l’être est humain.

Pour Bintou le spectacle n’est pas tout, il existe dans son travail et sa tribu, le temps du travail long, qui autorise un renouveau du mouvement, de la langue de la musique en sortant des carcans et des cases. L’objectif est d’organiser un dialogue entre artistes et acteurs de communautés minorées, et un public intéressé par leurs paroles. Grâce à ces PALABRE/S, les institutions ouvrent leurs portes à d’autres populations, à d'autres gens, à d’autres visages.

photo de Fonds de dotation Francis Kurkdjian Rualité Bintou Dembélé
Crédit photo : Max Li
Bintou Dembélé
Chorégraphe
photo de Fonds de dotation Francis Kurkdjian Rualité Bintou Dembélé
Bintou Dembélé

Bintou Dembélé est une chorégraphe, directrice artistique et danseuse qui se définit « d’origine hip-hop ». C’est à travers cette culture de la rue et de l’image qu’elle s’est inventée un langage singulier​ ​depuis ses débuts en France (1985). À travers ses pièces les plus récentes, elle aborde notamment le fait colonial, la notion de rite et le marronnage avec la collaboration d’autres artistes et chercheurs.

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